« Cameron, c'est la fin de ta journée depuis une heure, il serait temps que tu dégage ! » Mon patron et ses petites répliques cultes ! Je levai les yeux au ciel puis jetai mon tablier derrière le bar pour prendre mon sac et sortir du restaurant ou je travaillais. J'adorais mon travail et je restais toujours après mes horaires, ce qui insupportait mes collègues. Je me rendis à ma voiture pour pouvoir aller me changer dans mon appartement, en arrivant je montais les trois étages et ouvrit la porte. Dedans, je me rendis dans la salle de bain pour prendre une bonne douche histoire d’être propre pour me rendre au parc, lorsque celle-ci fut finie, je nouai ma serviette autour de ma taille le temps d’aller me servir une tasse de café. Je réfléchissais à ce que j’allais bien pouvoir faire… Avec un peu de chance de jolies filles allaient s’y trouvaient et j’aurais une bonne distraction pour le reste de la nuit, au pire… Je retournerais chez moi seul. Je me rendis dans ma chambre pour m’habiller, un tee-shirt blanc légèrement transparent pour laisser paraitre mon torse musclé, un jean noir et des baskets. Je me passai la main dans mes cheveux puis prit ma veste en jean, mes clés et mon sac pour me rendre dans le parc de Chamonix. J’adorais m’y rendre pour être tranquille, regarder les mamans et leurs enfants, les jolies filles et leurs copines, etc…

En arrivant, je garais ma voiture non loin de l’entrée puis me rendit sur un banc tout près. Je m’assis et commença à regarder les environs pour repérer des jolies filles. Une belle brune aux cheveux lisses… Camilla ? Camilla ! Je me rendis vers elle par derrière, elle était seule ce qui m’arrangeait pour commettre mon kidnapping, tel un sac à pomme de terre, je la pris par la taille et la mis sur mon épaule droite tout en rigolant, puis je courrais vers mon banc pendant que ma meilleure amie criait et que les gens autour de nous nous regardaient avec un air bizarre, mi-amusés, mi-mécontent. Je savais qu'elle détestait que je fasse ça mais j'adorais l'embêter. Je la posais alors sur le sol en éclatant de rire puis, pour éviter qu'elle boude, je lui passa la main sur sa joue en rigolant toujours. « Ma Camilla chérie ! Alala, un jour tu verras, tu seras folle de moi ! » Je m'attendais à une réplique du genre "Ah ça, tu rêves mon gars !" C'était tout à fait le genre de Camilla.

Ma journée... Ah ma si belle journée. Je ne savais pas pourquoi mais aujourd'hui j'avais passé une si belle journée. Pourtant je n'avais rien fait spécial. Comme d'habitude, j'avais passé du bon temps avec Aurore, nous étions allées faire du ski enfin la routine quoi rien de très exceptionnel. Enfin juste l'après-midi parce qu'Aurore savait que je n'étais pas du matin et elle ne voulait pas me supporter avec une humeur exécrable. Nous étions donc partie vers onze heure pour pouvoir aller manger dans un bon restaurant sur les pistes de ski. Au final, nous avions pris un plat typique de la montagne; une bonne raclette. Je ne vous raconte pas la galère que j'ai eu à remonter sur mes ski avec tout le fromage que j'avais englouti. Enfin bref, passons à l'essentiel. En rentrant à l'hôtel, j'étais épuisée et avec tout ce sport que j'avais fait cette après-midi, j'avais fort besoin d'une douche. Je me dirigea donc vers la salle de bain et comme d'habitude je me pesa. Je ne sais pas, je crois que c'était un tic chez moi. Avant chaque douche, comme ma balançoire était juste à côté, j'avais tendance à me peser. Non pas que je soit obnubilée par mon poids. Et là, le cauchemar, j'avais pris du poids je n'en revenais même pas. Il était donc impossible que je prenne une douche, car il fallait absolument que je fasse du sport et oui encore!

Pour cela, je pris de vieux habilles qui traînait dans mon armoire, je les enfila et me dirigea vers le parc. Cet endroit était le meilleur pour faire du sport. Pourquoi et bien tout simplement parce qu'il y avait de beau garçons à regarder. Et !! On se moque pas, si je dois faire du sport autant que je me rince l'oeil. J'avais donc commencé à faire mon jogging, sentant mes jambes lourdes, je m'efforça de continuer mais cela venait de plus en plus difficile. Au bout d'une heure je m'étais donc accordé une pose bien méritée quand soudain ... Quelqu'un m'attrapa par la taille et me porta comme un sac à patate. Sur le coup je fus prit de panique mais l'instant d'après je savais qui c'était. Cela ne pouvait être que Cameron, il savait que je détestais que l'on me porte comme cela mais il continuait de le faire rien que pour m'embêter. Une fois part terre, ma première réaction fût de l'engueuler mais au lieux de cela, je suis restée sereine car mon état de fatigue ne m'empêchait plus de dire grand chose en faite.

Ah, Salut Cameron, toujours en train d'espéré que je tombe sous ton charme !

J'étais hilare devant ma meilleure amie, elle avait l'air complètement extenuée, et le pire s'était qu'elle ne m'enguelait même pas ! « Ah, Salut Cameron, toujours en train d'espéré que je tombe sous ton charme ! » Sa réponse me fit encore plus rire, je m'affalais sur le banc pour la déshabiller du regard, elle portait un jogging, tiens tiens... Elle faisait du sport ? C'était bien marrant de penser que Camilla faisait du sport, rien que lorsqu'on la voyait la semaine, bien habillée, bien coiffée, etc... Penser qu'elle pouvait faire du sport était étrange, mais malgré sa tenue et ses cheveux légèrement en désordres, elle était vraiment très belle. Je l’avais toujours trouvé très belle, et en plus, elle embrassait bien ! Comment savais-je cela ? Car nous passions certaines de nos nuits ensemble, et pour tout dire, de très belles nuits ! « Pas besoin de le nier ma puce ! » Les petits surnoms de ce genre étaient mon péché mignon, j’adorais lui donner des petits surnoms gnangnans… Si la soirée se passait bien, on allait finir dans le même lit à parler ou à faire autre chose si vous voyez ce que je veux dire. Je pris la main de ma meilleure amie pour la forcer à s’asseoir près de moi. Chose faite, je lui passais le bras autour des épaules pour la serre contre moi. Contrairement à ce que les gens dans le parc pouvaient penser, nous ne n’étions pas en couple, au contraire, on couche ensemble, on est meilleurs amis, mais basta, c’est tout. Non pas que sortir avec elle me dégouterait, au contraire, mais moi je suis pas l’homme d’une femme, et elle le sait.

Je me tournais vers elle, mon visage à quelques centimètres du sien, exprès pour la déstabiliser: « Alors chérie, comment tu vas ? »

Cameron était vraiment quelqu'un que j'appréciais beaucoup, ce n'est pas mon meilleur ami pour rien. En plus regardez le, il est parfait. Un corps d'athlète, un sourire de rêve, que demandez de plus ? franchement ! Le problème c'est qu'il sait pertinament que son charme fait des ravages aux près des filles. Si seulement il pouvait se contenter d'une seule femmes et pas de plusieurs à la fois comme il a si bien l'habitude de faire. Enfin bref, je ne voulais pas beaucoup penser à cela car je sais très bien qu'être sa seul et unique copine était impossible même si au fond de moi je le désirais plus que tout. Après m'avoir porté comme un sac à patate, il me déposa sur un banc et se rapprocha de moi, de façon à me déstabiliser. Ce qui marcha un peu je l'avoue. Cependant, il attendait qu'une seule et unique chose de ma part, que je lui montre qu'il me déstabilise. C'est pour cela que je rentra dans son jeux pour qu'il ne se doute de rien.

Je vais bien mon amour et toi ? En lui adressant un petit sourire coquin.

Bien que nous soyons meilleur ami, notre relation a toujours été une sorte de jeux, nous avions l'habitude de nous provoquer et de temps en temps nous retrouver en tout bien tout honneur pour passer des nuits qui j'avoue vaux le coup. A mon tours, j'essayais de le déstabiliser en me rapprochant un peu plus de lui et en effleurant ses lèvres avec les miennes.

Tu es toujours aussi beau dit donc !