Ma journée d'aujourd'hui n'était pas particulièrement agréable. Mon patron n'avait cessé de me donner des ordres. Vous me direz après tout, un patron c'est faire pour cela: donner des ordres aux petits personnels. Alors toute la journée je m'étais dis * ne t'énerve pas, ne t'énerve pas, il te faute ce job !*. Et quand je pense qu'il me reste encore 3 heures de boulot à tenir avant que je puisse rentrer chez moi pour prendre une bonne douche et me reposer tranquillement dans mon salon tout en regardant une série débile qu'il diffuse à la télé à 23 heure du soir. A partir de 18 heure mon travaille devenait fatiguant et très répétitif. Je n'avais rien fait d'éxeptionnel, seulement servir des clients et débarrasser les tables du bar et me faire draguer par quelques belles filles de l'hôtel enfin la routine quoi. Enfin bref en résumé, ma journée était vraiment très ennuyante jusqu'au moment ou mon regard s'arrêta sur une personne. Une femme, elle avait de beau et long cheveux blond vénitient. Et lorsqu'elle se retourna je l'ai reconnu tout de suite, c'était Aurore. Oui Aurore ma meilleure amie de Londres que je n'avais pas vu depuis plus de dix ans. Je rassure tout de suite, j'étais choqué, vraiment très choqué de la voir ici en face de moi. Je n'étais pas de nature timide mais sur ce coup après notre séparation brutale, je ne savais pas quoi faire ni quoi dire, alors je restais là, sans bougé en face d'elle jusqu'au ce que je lâcha le verre que je tenais dans ma main droite.

Je venais de rentrer de chez une amie, j'avais mal aux jambes et mon cerveau de né réclamait qu'une seule chose : douche. Je rentrais donc dans l'hôtel de Lexy Walcker pour me rendre dans ma chambre. Une fois à l'intérieur, je me changeais pour me rendre au bar ou je pourrais enfin me détendre. J'avais passé la journée à courir les magasins, dépensant beaucoup d'argent. Je me changeais alors pour revêtir une robe bustier assez courte mais pas trop avec des chaussures à talons. Je me contemplais devant la glace puis me coiffais mes cheveux pour qu'ils forment de belles boucles et me mit une touche de glose et du parfum. J'étais fin prête, je pris mon sac allant avec ma robe et mit mon porte monnaie et mon portable dedans histoire de me payer un verre. Je descendis alors dans le bar de l'hôtel, veillant à ne pas me faire remarquer par la concierge qui me demanderait une fois encore ce que je faisais dans l'hôtel à cette heure-ci. J'entrais dans le bar et me dirigeais vers le comptoir en jetant un coup d'œil aux personnes présentent, il n'y en avait pas beaucoup ce qui m'arrangeait, je n'aimais pas être dérangée lorsque j'étais fatiguée. Je m'assis sur l'un des sièges près du comptoir en attendant que le barman se tourne vers moi et c'est ce qu'il fit. Nous nous fixâmes un bon moment, jusqu'à ce que le verre qu'il tenait dans sa main droite ne tombe ce qui me fit comme un coup d'électrochoc. Je revins à moi, ce n’était pas possible… Il ne pouvait pas être à Chamonix, cela faisait dix ans qu’on ne s’était pas vu malgré nos promesses… Lui aussi avait l’air vraiment surprit, il ne savait pas que j’étais là ? Et puis il travaillait ici alors ? J’étais complètement abasourdie. Je balbutiai : « Liam… Qu’est-ce que tu fais ici ? » Je sautais alors de ma chaise et passais derrière le bar pour le prendre dans mes bras, j’avais l’impression de rêver, mais si s’en était un, autant en profiter au maximum !
Il avait tellement changé depuis ces dix ans, enfin... Nous avions douze ans à l'époque alors ! « Comment vas-tu depuis le temps ? »

J'étais donc là, debout devant elle sans comprendre pourquoi mes membres refusait de bouger, sans comprendre pourquoi ma bouche refusait de sortir le moindre mot. Mais lorsque le verre que je tenais à la main droite tomba, je repris enfin mes esprits quand soudain ... Aurore prononça quelques mot.

Aurore ... ça fait longtemps.
Je travaille ici comme barman et toi qu' est ce que tu fais là ?

J'étais vraiment choqué de la voir ici, je ne pensais pas la rencontrer dans l'hôtel ou je travaille. A vrai dire je n'avais pas beaucoup d'espoir non plus de la rencontrer en ville. Je me disais que depuis le temps, depuis qu'elle était partie de Londres, elle en avait fait chemin sans moi. Mais elle était là, debout devant moi. Plus belle que jamais avec sa jolie robe bustier et ses chaussures à talon, j'avais presque honte avec les habilles que je portait. Avec mon tablier sale à force de débarrasser les tables. En la regardant de nouveau, je ne pu m'empêcher de la reprendre dans mes bras. Elle m'avais tellement manqué.

Tu es vraiment belle, je suis vraiment content de te voir!

Tout en souriant je l'a repris dans mes bras, son parfum sentait bon. Je n'en revenais toujours pas de la voir ici. C'était comme un rêve qui venait de se réaliser.

Comme il m'avait manqué ! Je ne m'en étais pas rendus compte pendant ces dix ans passés car je ne souhaitais pas y penser, cela me faisait trop mal, mais maintenant je m'en rendais compte. Si nos parents nous avaient laissés nous voir nous aurions pus restés en contact ! J'appris alors qu'il était barman dans l'hôtel, quelle surprise alors ! J'habitais justement dans cet hôtel... Alors nous allions nous voir plus souvent ! C'était une merveilleuse nouvelle, une nouvelle qui me fit monter un sourire aux lèvres. J'étais vraiment heureuse, toute la fatigue que j'avais ressentie avait disparue, j'avais juste envie de profiter des moments perdus avec mon meilleur ami. Depuis le temps, il était devenu encore plus beau. « Moi ? J’habite dans l’hôtel. Olala... Comme tu m’as manqué ! » Il me dit que j’étais très belle, cela me fit sourire, il était très gentil, toujours autant que lorsque nous étions jeunes et insouciants. « Merci, toi tu n’es pas mal non plus ! Je suis sure que tu as eu pleins de copines depuis le temps.» Malgré mon grand sourire, cette pensée me faisait tressaillir, et oui j’étais jalouse et possessive, on venait juste de se retrouver mais j’avais l’impression que nous venions de nous quitter, enfin… Pas vraiment mais je faisais comme si c’était le cas. « Tu es arrivé quand à Chamonix ? C’est ta petite amie qui t’y a emmené ? » Ni vu ni connu je t’embrouille, juste histoire que je sache si il a une copine… Parce que moi j’adore m’informer, d’ailleurs, c’était lui avant qui me poser pleins de questions tout le temps alors il fallait bien que je me venge !
Le patron de Liam arriva suite au bruit causé par le verre cassé et lui cria au visage : « Je te paye pas pour que tu parles aux jolies filles, fainéant ! Alors bosse ! » Je me levai alors pour m’adresser à son patron : « excusez-moi monsieur, c’est de ma faute, j’ai fais tomber le verre de ma place et j’étais en train de m’excuser auprès du jeune homme. » Son patron me fixait, songeur, mais je tenais son regard, il acquiesça brièvement puis repartit. Je me tournais alors vers Liam. « Ouah, il est pas commode celui-là ! »

Aurore ... Ah Aurore toujours aussi bavarde lorsqu'elle est nerveuse. Même lorsque nous étions petit ce détail ne m'avais guère échappé. Mais lorsqu'elle venait de me dire qu'elle habitait dans cet hôtel je ne pu m'empêcher d'émettre un petit sourire qui me redonna la pêche que je n'avais pas eu tout au long de la journée. Aurore ne cessa de me poser des questions sur ma vie, si j'avais eu beaucoup de copine, si c'était une d'elles qui m'avait amené ici. Au fond de moi je savais très bien pourquoi elle demandait cela. Certes j'avais eu beaucoup de copines mais aucune d'elles n'avais réussit à emballer mon coeur. J'avais donc eu beaucoup de relation que je qualifierais de sans importances.

Non non, ce n'est pas ma petite amie qui m'a amené ici, je n'en ai pas. Après la mort de ma petite soeur, je n'ai plus eu les même affinité avec mes parents. Au fil du temps cela c'est dégradé. Et après une violante dispute je suis partit de la maison pour venir vivre à Chamonix car un copain à moi m'avait trouvé un job en tant que barman ici.

Ce qui était étrange c'est que j'avais pour habitude de ne jamais me confier à quelqu'un et pourtant avec Aurore cela me semblait tellement simple. Au même moment, mon patron me fit reprendre mes esprits en me rallant dessus. Ce qui ne dérangeais pas vraiment puisque qu'il avait passé son temps à faire cela toute la journée. Cependant, Aurore prit ma défense en lui disant que c'était non pas moi mais elle qui avait fait tombé le verre de sa main ce qui calma je l'avoue, un peu mon patron.

Non il est pas très commode mais j'ai l'habitude maintenant.

Un sourire apparut sur les lèvres de Liam, puis disparut lorsqu'il mentionna la mort de sa sœur, alors elle était morte ? Et il s'était disputé avec ses parents... Aurore avait toujours trouvé que les parents de Liam étaient les personnes les plus douces qu'elle n'avait jamais connue, même ses parents étaient moins doux qu'eux, enfin, ses parents étaient un peu fous dans leurs têtes aussi... « Je suis vraiment désolée… » Cela n’avait aucuns sens de dire ça mais elle ne savait pas quoi dire d’autre, que dire à quelqu’un qui a perdu un proche ? Bonne question…

Lorsqu’il mentionna le fait qu’il n’avait pas de copines, le cœur d’Aurore se mit à battre encore plus fort, elle sentit ses joues s’enflammer. Elle n’était pas très fine de ce côté-là mais il devait en avoir l’habitude depuis le temps. Son patron partit, il me confirma que ce n’était pas la plus gentille personne au monde. « Hum… » La jeune femme se leva pour se rendre dans le bureau du patron et s’adressa à lui d’un ton autoritaire : « Monsieur, je suis désolée, enfin non… Je viens de retrouver Liam, ça fait dix ans que je ne l’ai pas vu donc je vous l’empreinte d’accord ? » Le patron resta bouche bée, la jeune femme, plutôt contente d’elle retourna voir Liam et lui enleva son tablier tout en lui chuchotant : « Tu as le reste de ta soirée de libre grâce à moi ! » Aurore aimait le danger, au pire si Liam se faisait virer elle lui retrouverait du travail vu que se serait quand même de sa faute si il était viré, mais elle aimait le danger et puis cela faisait dix ans qu’ils ne s’étaient pas vus !
« Que veux-tu faire mon beau ? »